LE RESEAU DE PAPPY MARKLIN

WINDIGIPET C'EST LE PIED

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AVANT PROPOS
Les lignes qui suivent étaient prévues, à l'origine, pour la presse de modélisme ferroviaire, car le sujet de la commande et/ou l'automatisation informatique des réseaux est, à mon avis, un sujet très peu abordé par cette presse. J'ai donc pris contact avec loco revue, et les premiers contacts étaient, il me semble, de très bon signe, en regard des échanges de mail avec C. Fournereau... Et puis brutalement, plus rien ! J'en vois déjà certains sourire en se disant que la gourmandise est un vilain défaut et que j'étais sûrement trop cher. Que néni, je n'ai jamais parlé de piges (donc d'argent) avec C. Fournereau. Quelques semaines plus tard, j'envoie un mail à loco revue en parlant d'impolitesse de la part de CF (qui ne répondait pas malgré mes relances) et j'obtiens une réponse du genre : je m'excuse, je reprends nos échanges de mail et je vous tiens au courant! c'était le 30/07/02 et nous sommes le 01/11/02 !.
Entre temps, me baladant sur l'Internet, je découvre le site d'un commerçant, RAILWAY, site sur lequel existe une critique croustillante du marché dans lequel vit notre petit monde ferroviaire, et je prends contact pour différentes questions, et notamment ma prose sur Windigipet. Le dirigeant de cette société me conseille de m'adresser à RMF, ce que je fais immédiatement et…pas de réponse depuis fin août. J'en déduis donc que Windigipet n'intéresse pas la presse de modélisme ferroviaire, ce qui est à mon avis très dommage, car qu'on le veuille ou non, ce genre de logiciel est l'avenir ; rendez-vous dans quelques années.

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Dans les années 60, tout gamin que j'étais, à plat ventre par terre à regarder passer ma " 708 " de chez jouef, je rêvais d'une autre locomotive pouvant rouler sur la même voie, c'est à dire pouvoir disposer d'un autre bouton à tourner pour la faire avancer ou reculer. C'était vraiment le rêve, car je n'avais même pas les moyens de m'offrir cette seconde loco, alors que dire de cet imaginaire deuxième bouton de commande ? Début des années 70, la ligne caténaire m'offrit ce rêve avec 3 boutons de commande, et en être humain normalement constitué, je me mis à rêver d'un quatrième bouton de commande. Et dans les années 2000, ce quatrième, que dis-je, ce cinquième, ce n ieme bouton de commande arrive sur mon réseau sous la forme d'un CD qui se nomme WINDIGIPET. Restons réalistes, car ce n'est pas en sortant de chez notre détaillant préféré avec ce CD sous le bras que l'affaire est réglée, loin s'en faut. J'essayerais donc, dans les lignes qui suivent, non pas de vanter un produit, mais de vous expliquer comment se servir de ce produit, afin que toutes vos surprises successives (et dieu sait s'il y en a !) soient bonnes et non désagréables.

LE BUT DE WIN DIGIPET.
En fait, il est très simple : le but avoué de windigipet, est de vous permettre de piloter votre réseau en mode manuel, ou automatique, ou programmé, ou en un délicieux mélange des trois. Ce que l'on peut réaliser avec ce logiciel, asseyez-vous, est monstrueux : on peut piloter jusqu'à 255 locos ! ! ! ! Connaissez-vous quelqu'un (à part les pros) qui souhaite et puisse faire évoluer tant de motrices ensembles ? Donc je passerais sous silence ce genre de chiffre que je trouve du style publicité idiote. Mais alors, me direz vous, il faut 255 boutons ? ? ? Non, mais il vous faudra un micro ordinateur, un réseau équipé pour le digital, du matériel roulant digital et de quoi connecter votre réseau digital à votre micro ordinateur (pour qu'ils " causent " ensemble ! ! !) A ce moment là, vous pourrez piloter tout votre parc de motrice, ainsi que vos aiguilles (digitalisées), et tout autre accessoire de voie (deteleurs, feux etc.) s'ils sont magnétiques et digitalisés.
Premier point très important, point besoin d'acheter de pupitres de commande du genre keyboard, control 80, memory... Vous piloterez tout votre réseau grâce à la souris de votre micro-ordinateur. Ne perdez pas de vue que celui-ci n'en possède qu'une et qu'il n'est pas question qu'une autre personne participe à ce pilotage : c'est lui ou vous : donc, premier point, on peut faire fonctionner plein de choses mais à une seule personne ! Il reste malgré tout possible de piloter à 2, mais j'y reviendrais plus tard. Par contre, et là c'est une formidable subtilité, vous pouvez piloter votre réseau, votre micro-ordinateur pouvant prendre en charge tout ou partie de ce pilotage selon des ordres préétablis, et vous pilotez à 2, le micro et vous ! ! !




PREMIERS TOURS DE ROUES.
Avant les premiers tours de roues, prenez grand soin de ce qui vous est expliqué dans le mode d'emploi (d'ailleurs très bien fait, car je n'en dirais pas autant pour d'autres produits de la même marque !), notamment dans l'ordre d'allumage, micro et ensuite réseau (de très très mauvaises surprises vous attendent si vous ne respectez pas cet ordre) et dans la configuration de windigipet même ; petit détail, si vous voulez fermer windigipet, attendez toujours qu'il ait fini de travailler (quand il n'y a plus le sablier!), car là aussi mauvaise surprise. J'ouvre une parenthèse afin de prévenir que ces lignes ne se substitueront pas au mode d'emploi, mais seront plutôt un complément.
Alors, on y va, on fait rouler la première loco ? Et bien non, car une loco ça roule sur des rails et il vous faudra dessiner un schéma de voies (un cercle par exemple, a ce stade, aucun respect du tracé de votre réseau n'est obligatoire) et ensuite donner des caractéristiques à votre (vos) locos . Ces caractéristiques sont les suivantes : une image, (afin de la reconnaître sur l'écran), un nom, un numéro de série, une adresse digitale (celle du décodeur installé), une vitesse minimale (le seuil de vitesse ou votre machine commence à avancer), une vitesse maximale (un locotracteur roule moins vite qu'un TGV ! ! !), une accélération (plus le chiffre est élevé et plus ça accélère ou plus ça freine), 4 fonctions, la situation de votre machine (c'est à dire si elle est utilisée en vitrine ou sur le réseau), le type de décodeur (ils ne sont pas tous présents dans le logiciel, mais les locos fonctionne quand même si vous ne faites pas le bon choix !), et enfin des intervalles horaires de révision pour entretien. Vous commencez à rentrer toutes ces données et les ennuis commencent, car si le logiciel possède une bibliothèque conséquente d'images de machine, il me semble logique, selon la loi de la tartine (toute tartine chutant d'une table tombera confiture contre terre ! ! !),que celle que vous souhaitiez installer n'y soit pas ; vous pouvez donc mettre votre propre image issue d'un appareil photo numérique ou d'un scanner, mais la loi de la tartine est implacable et vous n'avez ni numérique ni scanner ! Bien embêtant tout ça!… Mais je vois monsieur Lastuce arriver pour nous expliquer que si l'on possède un micro-ordinateur on peut se connecter sur l'Internet (voir les revues spécialisées pour ce sujet) et en allant voir les trains électriques sur les sites de ventes aux enchères, c'est bien le diable si vous ne trouvez pas la photo que vous recherchez ; enregistrez la (clic droit sur l'image choisie)et le tour est joué.
Une fois les caractéristiques rentrées (les pros disent " saisient ") votre machine est prète à fonctionner sur votre réseau. Voilà, tout est près et vous allez goutter à la puissance de ce joujou ; on fait avancer un peu cette machine et oh là, elle démarre trop brutalement ! ! pas grave, car vous pouvez régler tous les ordres que vous venez de lui donner, du seuil de démarrage à la vitesse max., en passant par l'accélération; prenez votre temps et peaufinez chaque machine, vous verrez c'est passionnant ! Bon, cette fois ci c'est la bonne et on lance une loco : génial ; et une deuxième, super ; et une troisième, c'est fou ça ! ! etc. Attention, gardez votre pointeur de souris près de l'arrêt d'urgence, en haut dans la barre de menu car c'est apparement votre seul moyen d'arrêter tout çà rapidement si un pépin imminent s'annonce ; la il ne faut plus rigoler, pour arrêter en urgence une ou plusieurs loco, n'essayer pas de chercher l'arrêt d'urgence dans votre barre de menu, cette procédure est trop longue, mais visez immédiatement le " stop " de votre pupitre de commande, intellibox ou control unit ou autre, car c'est la seule solution vraiment rapide et efficace dans l'urgence, urgences que vous allez découvrir très rapidement car nous ne sommes pas habitués à piloter un réseau de cette façon ; cela vient tout doucement et au début, toujours le doigt sur le bouton rouge ! ! !
Cette situation de proximité de votre pupitre de commande amène tout naturellement à la question contenant un bout de réponse : mais alors, où faut-il installer le micro ordinateur, près du pupitre ?





L'ENVIRONNEMENT ET L'INSTALLATION MATERIELLE.
Si vous possédez déjà un micro, sa situation devra être près de votre réseau, écran et souris à la hauteur de celui-ci, l'écran pouvant être plus haut, l'idéal étant bien évidement un portable, mais le coût...
Comme vu précédemment, celui-ci devra être très proche de votre pupitre de commande (control unit ou intellibox ou autre) pour les besoins d'arrêts d'urgence. Enfin, aucun élément de votre micro (unité centrale, écran, etc.) ne doit masquer tout ou partie de votre réseau, car quelque soit le mode de fonctionnement de Windigipet , y compris le mode programmé, nous ne sommes jamais à l'abri d'un faux contact, d'une panne, qui peut très bien tout arrêter normalement, mais au pire provoquer une catastrophe sur laquelle vous vous devez d'avoir l'oeil pour intervenir rapidement ....arrêt d'urgence ! Et puis, désactivez la mise en veille de votre écran.




LE PILOTAGE MANUEL.
Bien, si vous êtes arrives jusqu'à ces lignes, dites vous que vous avez fait la moitié du chemin du pilotage en mode manuel. En effet, pilotant vos motrices, il ne vous reste plus qu'a pouvoir commander à partir de votre écran via la souris, tous vos articles magnétiques, aiguillages, feux etc... Pour ce faire, il me paraît évident qu'ils soient présents sur votre écran, et donc un schéma réel de voie s'impose, schéma qui sera représentatif de votre réseau. A ce stade, la lecture du mode d'emploi sera indispensable et je ne vous apporterais rien en vous expliquant quelque chose déjà très bien expliqué. Cependant, J'insiste sur la qualité de votre schéma, car à la moindre modification postérieure, il y aura de la pagaille dans vos diverses programmations, que ce soit le tracé d'itinéraires ou l'écriture de ligne de programme horaire.
Donc, dans un premier temps, prenez votre temps pour réaliser votre schéma de voie, et gouttez aux nombreuses possibilités de visualisation de différentes parties importantes de votre réseau d'un simple clic de souris, que ce soit une gare, un triage, un pont tournant ou votre réseau complet ; organisez votre schéma de manière à pouvoir glisser à droite, à gauche, des " locos control "(petite fenêtre dans laquelle les commandes de la loco en photo, ou sélectionnée, sont accessibles) sans que ceux ci ne vous masque une partie importantes de votre schéma, et enfin, sachez que l'on peut " copier-coller " des morceaux de schéma de voie, pendant sa création, mais qu'il ne faut plus utiliser ce principe à partir du moment ou vous avez commencé un peu de programmation, programmation élémentaire que j'appellerais la préparation du mode sympa.




LE " MODE SYMPA ".
Vous disposez donc de plusieurs locos programmées, et d'un schéma de voie représentatif de votre réseau et, tout comme au paragraphe "premiers tours de roues", il va falloir encore donner des caractéristique à votre schéma, à savoir les adresses de vos aiguilles, qui sont commandées je vous le rappelle par des décodeurs, et leur sens de fonctionnement de manière à ce que le sens de déviation de l'aiguille corresponde à votre schéma. A ce niveau, de très bonnes surprises :
1/vous choisissez vos adresses d'aiguilles de feux etc., celles-ci ne vous sont pas imposées, ce qui reste très pratique pour votre câblage (ligne décodeur->aiguille) car vous pouvez regrouper vos aiguilles par décodeur ( simplicité de câblage et économie de câble, surtout si le câblage est déjà réalisé).
2/vous pouvez tester vos aiguilles en fonctionnement et en sens (elles battent sous une période d'une seconde), ce qui vous permet d'aller voir sur place le bon fonctionnement de l'aiguille concernée (il se peut que ce soit une autre qui soit commandée par erreur, et cela se voit).
3/vous pouvez entretenir vos articles magnétiques (par exemple lubrification), car le micro fait fonctionner votre article toutes les secondes, dans cette situation de test.
Cliquez maintenant sur une aiguille, et vous l'entendez fonctionner ; génial, ca marche et en plus elle est en bonne position sur l'écran ! Alors on lance une loco , loco que l'on aimerait voir aller sur la voie d'évitement numéro 3 de la gare de passage neuvy, et, afin de lui fournir le bon itinéraire, on cherche les aiguilles sur l'écran, on s'énerve, on se trompe car on a pas l'habitude de piloter un réseau de cette manière et on finit sur le bouton rouge d'arrêt d'urgence pour éviter le déraillement et ses conséquences ! Même si votre schéma de voie est clair, vous aurez des difficultés à faire suivre manuellement un itinéraire à un machine si celle ci roule. Il vous faudra préparer votre itinéraire avant, à tète reposée, sans pouvoir contrôler celui-ci, bref si le micro pouvait le faire, ce serait génial. Et bien voilà, nous arrivons à votre première programmation (grand mot hein !), celle d'un itinéraire, et encore une bonne surprise, c'est enfantin : imaginez que votre souris soit un crayon et que vous traciez une ligne sur votre écran, ligne qui suivra votre schéma de voie et qui sera votre itinéraire ; facile ? mais, comme pour les locos et les magnétiques, il faudra donner des caractéristiques à votre itinéraire (nom, description), mais surtout ouvrir votre tableau d'itinéraire (un clic dans la barre de menu), visible sur l'écran, dans lequel seront présents tous vos itinéraires enregistrés.
Il existe deux solutions de choix d'itinéraires, et je préfère la sélection dans le tableau plutôt que l'utilisation de la fonction " DE.....A ", qui permet de choisir votre itinéraire directement sur le schéma de voie avec la souris, en cliquant sur le début (DE) et ensuite sur la fin (A) de votre itinéraire pour le sélectionner, fonction nécessitant un grossissement assez important de votre schéma de voie, donc vue partielle de celui-ci, pouvant entraîner des confusions. Vous ouvrez donc un itinéraire,, et vous entendez alors la rafale de mitraillette des aiguilles se mettant en position, votre loco pouvant enfin rouler sans problème, car pendant qu'elle va vers la fin de votre itinéraire choisi, vous avez tout loisir d'en sélectionner un autre ; j'appelle ce principe le mode sympa, car en sélectionnant des itinéraires représentant des portions de réseaux, vous pouvez faire circuler manuellement plusieurs machine sur le même ovale sans trop de problème, mais en restant toujours à proximité de l'arrêt d'urgence. Très rapidement, vous souhaiterez non pas un automatisme total de votre réseau, automatisme qui vous rendra fier de votre réussite car c'est quand même un morceau de bravoure, même pour un petit réseau, et automatisme qui rendra la circulation de vos trains plus que barbante au bout de quelques jours, mais un automatisme partiel qui vous laisse certaines libertés en mode manuel, par exemple la composition et le choix de rames dans une gare. Je pense que le seul automatisme total de votre réseau doit être réservé au nettoyage de celui-ci ! ! ! ou au fonctionnement jour et nuit dans la vitrine de votre détaillant préféré.
Avec ce " mode sympa ", redécouvrez votre réseau, car, vous imaginerez d'autres possibilités de circulation, possibilités totalement impossible avec une commande conventionnelle, comme par exemple, toutes vous voies en double sens de circulation.
Jusqu'à présent, nous avons pu utiliser Windigipet sans aucune modification du réseau. Nous verrons la programmation en mode automatique et horaire un peu plus loin, programmation qui nécessitera des modifications de votre réseau par l'installation de contact de retrosignalisation.

POUR EN ARRIVER LA, IL VOUS FAUT EN PLUS DE VOTRE RESEAU DIGITAL.
-un ordinateur couleur (1024x768) PC doté d'un pentium75 au mini et équipé de Windows 95, ou 98, ou NT. (si vous utilisez l'intellibox, un pentium 200 serait mieux, et une connexion à l'Internet aussi !) ; les conseilleurs n'étant pas les payeurs, je vous recommande, dans la mesure de vos moyens, d'avoir un PC dédié à votre réseau (vous pouvez en trouver d'occasion à petits prix) si vous souhaitez un confort d'utilisation total.
-une " liaison série " appelée interface si vous utilisez un " control unit 6021 Marklin ".
-un câble de liaison RS 232 (env. 15Euros ou presque gratuit si vous vous le fabriquez vous-même) si vous utilisez l'intellibox.
-le logiciel Windigipet.
-et enfin une imprimante(très bas de gamme et noir et blanc suffisent) afin de pouvoir classer vos programmes par écrit.

POUR POUVOIR PROGRAMMER, IL VOUS FAUDRA.
-2 contacts de rétrosignalisation par itinéraire, le contact de fin étant le contact de début de l'itinéraire suivant.
-1 décodeur type S88 par paquet de 16 contacts de rétrosignalisation.
-du câble monofil pour raccorder contacts->S88. Ces contacts peuvent être très facilement confectionnés soi-même (depense=0), et je vous expliquerai comment les réaliser sur voie " C " Marklin.





PATIENCE, LA SUITE EST EN PREPARATION.


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© 19/10/2002 par Pappy Marklin. email: marklin45@orange.fr